#8mars8femmes

Mis à jour le 10/03/2023

Déléguée départementale aux droits des femmes, gendarme, sous-préfète, policière, officier pénitentiaire ou encore sapeur-pompier… À l’occasion de la journée internationale des Droits des femmes, la préfecture du Pas-de-Calais vous propose de découvrir le parcours de 8 femmes exerçant au sein des services de l’État dans le département et engagées quotidiennement en faveur de leurs concitoyens.

 

Laurence, major de police, adjointe au chef de la section d'intervention rapide et référente sûreté

Laurence, major de police, est adjointe au chef de la section d'intervention rapide et référente sûreté à la direction départementale de la police nationale du Pas-de-Calais, où elle est affectée depuis 2004.

Elle a pour mission de prévenir les éventuels incidents survenant à l’intérieur des stades lors des rencontres sportives et à interpeller si besoin leurs auteurs. En lien avec les femmes et les hommes de sa section, elle désamorce les situations tendues par l’identification et la neutralisation des fauteurs de troubles. Elle a notamment participé à l’Euro de football en 2016, à l’Euro de Basket en 2017 et à la coupe du monde de football féminin en 2018.


Virginie, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité

Virginie est déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité au sein de la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DDETS) du Pas-de-Calais depuis septembre 2008.

Virginie a débuté sa carrière dans le secteur privé. Elle a ensuite rejoint les Assedics (maintenant nommés Pôle Emploi), où elle a pris goût à l’accompagnement des publics en difficulté. Elle est ensuite devenue chargée de mission spécialisée dans les politiques publiques liées à l’emploi puis formatrice professionnelle. En parallèle de son poste de déléguée départementale, elle fonde en 2010 l’Association de Cohésion Sociale du Pas-de-Calais (ACSO62) qu’elle présidera jusqu’en 2015.

Dans le cadre de ses fonctions actuelles, Virginie met en œuvre dans le département, sous l’autorité du préfet, la politique publique d’égalité entre les femmes et les hommes. Elle favorise la protection des droits des femmes et la lutte contre les violences qui leur sont faites. Elle met en œuvre différentes actions pour favoriser l’accès des femmes à l’emploi et à l’égalité professionnelle. Enfin, elle sensibilise la population contre les stéréotypes sexistes et promeut une culture de l’égalité.

A titre d’exemples Virginie a notamment mis en œuvre un partenariat avec l’Union Nationale des Taxis afin de permettre aux femmes victimes de violences de se déplacer gratuitement pour être mises à l’abri ou se rendre à des rendez-vous médicaux. Ce partenariat a obtenu le deuxième prix de la prévention de la délinquance. Virginie a également déployé le dispositif « 62Elles » qui permet chaque année à des femmes connaissant des difficultés de partir en vacances avec leurs enfants. Ce dispositif a obtenu le prix des 1 000 possibles.


Hélène, sous-préfète, directrice de cabinet du préfet du Pas-de-Calais

Hélène est directrice de cabinet du préfet du Pas-de-Calais depuis le 13 février 2023.

Après un passage dans le secteur privé, Hélène a intégré la fonction publique par concours (catégorie C) et a ensuite gravi avec succès les différents échelons pour intégrer le corps préfectoral en 2014. D’abord nommée sous-préfète de l’arrondissement de Commercy, elle devient ensuite directrice de cabinet de la préfète des Pyrénées-Orientales, puis secrétaire générale de la préfecture du Lot-et-Garonne. Elle intègre en 2019 la direction de la modernisation et de l’administration territoriale du ministère de l’Intérieur en tant qu’adjointe à la cheffe de la mission en charge de la modernisation. En 2020, elle rejoint la préfecture de police de Paris, d’abord en qualité de directrice du cabinet du directeur de la police générale puis en tant que cheffe du département zonal de l’asile et de l’éloignement.

Dans le cadre de ses missions actuelles, la sous-préfète supervise une cinquantaine d’agents répartis au sein de 6 bureaux :

  • le Service Interministériel de Défense et de Protection Civile (SIDPC), en charge de la gestion de crise, de l’organisation des exercices et de la sureté défense.
  • le Bureau des Politiques de Sécurité et de Prévention (BPSP), en charge de la prévention de la radicalisation et de la délinquance mais aussi de la sécurité routière.
  • le Bureau de la Réglementation de Sécurité (BRS), en charge des polices administratives, de la gestion des armes et du contrôle des établissements recevant du public.
  • la chefferie de cabinet, en charge de l’organisation des visites officielles, de l’écriture des discours, de la gestion des distinctions honorifiques et du traitement des interventions de particuliers ou personnalités politiques formulées à l’attention du préfet.
  • le service communication, en charge des relations avec les journalistes, de la communication de crise, du volet médiatique des visites officielles, de la gestion des réseaux sociaux, de l’événementiel et du site internet des services de l’État. 

Aurélie, adjudant-chef, cheffe de la cellule d’appui à la maison de confiance et de protection de la famille de Béthune

Aurélie dirige la cellule d’appui à la maison de confiance et de protection de la famille de Béthune depuis 2020. Cette cellule est composée de 8 personnels (gendarmes et intervenants sociaux), spécialisés dans la lutte contre les violences intrafamiliales.

Après avoir intégré l’école des sous-officiers de Montluçon en 2005, Aurélie est nommée à la communauté de brigades de Landrecies en 2006. Elle intègre ensuite en 2010 la brigade de gendarmerie de Phalemplin, où elle s’implique particulièrement dans la lutte contre le trafic de stupéfiants et les atteintes aux biens. En 2017, elle rejoint la brigade de Béthune avant de prendre la tête de la section spécialisée dans la lutte contre les violences intrafamiliales, où elle traite plus de 300 dossiers par an.

Dans le cadre de ses fonctions actuelles, Aurélie prend en charge toutes les victimes de violences intrafamiliales, de harcèlement scolaire ou encore de violences sexistes et sexuelles se présentant dans la brigade. Son objectif est d’écarter au plus vite les victimes pour les protéger.


Stéphanie, cheffe de centre adjointe du centre de secours de Laventie, prochainement spécialisée en risque nucléaire, biologique, chimique et explosif

Née en 1977, Stéphanie est adjointe au chef du centre d’incendie et de secours de Laventie depuis février 2022.

En 1994, Stéphanie débute sa carrière en tant que sapeur-pompier volontaire. Elle devient ensuite sapeur-pompier professionnel, d’abord affectée au centre d’incendie et de secours d’Houdain, avant de rejoindre celui d’Auchel puis de Saint-Venant. En 2020, elle atteint le grade d’officier sapeur-pompier professionnel et est nommée au poste d’officier de centre d’incendie et de secours de Bruay-Houdain. Elle co-dirige aujourd’hui 75 personnes et met tout en œuvre pour que les interventions du centre de Laventie se déroulent dans les meilleures conditions possibles.

Stéphanie sera prochainement spécialisée dans la gestion du risque nucléaire, biologique, chimique et explosif. Ce risque est principalement lié aux installations industrielles et au transport de matières dangereuses. Il peut être à l’origine de pollution des sols, des eaux ou de la mer. Cette spécialité permettra à Stéphanie d’être en capacité d’assurer si besoin une opération de décontamination de masse.


Stéphie, commandant, cheffe d’escadron commandant la compagnie de la gendarmerie d’Écuires

Originaire de Cherbourg, Stéphie dirige depuis 2021 la compagnie de gendarmerie d’Écuires qui compte 120 militaires répartis au sein de six unités.

Après avoir étudié le droit à l’université de Rennes où elle a obtenu un Master de droit privé spécialité carrières judiciaires, Stéphie devient gendarme adjoint volontaire auprès de la garde républicaine à Paris. Elle réussit ensuite le concours de l’école des officiers de gendarmerie de Melun. À sa sortie d’école en 2013, elle obtient le commandement de la communauté de brigades de Carnac-Quiberon puis exerce en 2017 les fonctions de commandant en second de la compagnie de Bayonne.

Au sein de sa compagnie, Stéphie agit quotidiennement contre les violences intrafamiliales, le trafic de drogues ou encore les atteintes aux biens. Elle est également particulièrement mobilisée dans la lutte contre les traversées maritimes clandestines de la Manche, phénomène particulièrement dangereux pouvant avoir des conséquences tragiques. Enfin, elle accorde une attention prioritaire à la sécurité routière.


Valérie, capitaine, officier pénitentiaire au centre de détention de Bapaume

Née en 1975 dans les Pyrénées-Atlantiques, Valérie est officier pénitentiaire au centre de détention de Bapaume depuis 2019, où elle encadre 160 agents.

Après avoir obtenu le concours de surveillant pénitentiaire en 2003, Valérie a été affectée à la maison d’arrêt de Nice puis à celle de Bayonne où elle a occupé plusieurs missions comme la gestion de détention ou encore le service des agents. En 2018, elle obtient le concours de lieutenant de pénitentiaire et est affectée à l’issue de sa formation au centre pénitentiaire de Bapaume.

Au sein de ce centre comptant plus de 500 détenus, Valérie est responsable du quartier homme du bâtiment. Elle assure des missions de prévention des violences et supervise la gestion quotidienne de la structure.


Camille, commissaire au sein de la CSP de Lens, adjointe au chef du service de voie publique

Camille est commissaire et adjointe au chef du service de voie publique au sein du commissariat de Lens depuis juillet 2021.

Après avoir étudié le droit à l’université de Paris-Panthéon-Assas où elle a obtenu un Master en « Sécurité Défense », Camille réussit le concours de commissaire et intègre en septembre 2019 l’École Nationale Supérieure de la Police de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, afin d’y suivre une formation initiale qu’elle termine avec succès.

À sa sortie d’école, elle intègre le commissariat de Lens où elle coordonne l’action de plus de 350 policiers. Elle apprécie particulièrement le travail de terrain, notamment la conception du dispositif policier déployé lors des matchs au stade Bollaert-Delelis.