Les radars


Vos questions les plus fréquentes :

Les radars sont-ils efficaces ?

Oui. Les radars ont déjà permis de sauver 30 000 vies. La sécurité routière et l’amélioration des comportements des Français sur les routes ont permis de sauver plus de 40 000 vies en 12 ans. 75% sont attribués à la baisse de la vitesse et donc aux radars, les 25% restant sont dus à l’amélioration de la sécurité des véhicules et des infrastructures.

Un flash correspond-il toujours à une infraction ?

Non. Ne sont verbalisés que les véhicules dont l’infraction est attestée.

Chaque cliché pris par un radar automatique est vérifié par un officier de police judiciaire. A la vérification du cliché, si l’infraction n’est pas avérée ou qu’un doute subsiste sur celle-ci, aucune contravention ne sera envoyé au propriétaire du véhicule.

Suis-je sanctionné si je grille un feu pour laisser passer un véhicule prioritaire ?

Non. Lorsqu’un véhicule franchit un feu au rouge pour une raison justifiée (passage d’un véhicule prioritaire, pompier, police, SAMU), l’appareil relève une infraction et un flash se déclenche. Néanmoins, le CACIR (Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières) n’émettra pas d’avis de contravention.

Par exemple, si le véhicule est "poussé à griller le feu" dès le début de la phase de rouge, alors le véhicule d’urgence sera lui aussi flashé et apparaîtra sur les photos. Dans ce cas, le CACIR n’émettra pas d’avis de contravention.

Et, si le véhicule est "poussé à griller le feu" mais que le véhicule d’urgence passe au vert, un contrôle humain minutieux est toujours effectué, s’appuyant à la fois sur des photos et sur les données de la situation (durée du feu au rouge, vitesse estimée du véhicule, nombre de véhicules franchissant le feu au même moment, trajectoire du véhicule poussé), avant d’émettre tout avis de contravention.

Malgré ces vérifications, pour toutes questions relatives à la contravention, l’usager peut contacter l’Agence National du Traitement Automatisé des Infractions par téléphone au 0811 10 20 30, ou sur Internet en consultant le site : https:// www.antai.gouv.fr

Toutes les questions relatives au contrôle automatisé peuvent être envoyées à l’adresse suivante : radar.automatique@interieur.gouv.fr

Les radars ne sont-ils pas en réalité des "pompes à fric" pour remplir les caisses de l’État ?

L’objectif des radars est qu’ils ne génèrent plus d’amende, ce qui signifierait que le comportement des usagers aurait évolué et que le nombre de morts sur les routes serait bien inférieur à ce qu’il est actuellement. Ce sont encore 9 personnes qui perdent la vie sur les routes de France chaque jour.

Sur un plan strictement économique, les recettes générées par le contrôle sanction automatisé (aux alentours de 700 M€ par an est sans commune mesure avec le coût des accidents de la route qui s’est élevé en 2013 à 21,1 Mds€ (ONISR).

Les recettes générées par les radars servent en grande partie à financer des projets de sécurité routières. En 2013, le produit des amendes forfaitaires s’est élevé à 579 M€ répartis ainsi :

• 239 M€ à la maintenance et au déploiement de nouveaux dispositifs,

• 70 M€ aux départements,

• 100 M€ aux communes,

• 170 M€ à l’Agence de financement des Infrastructures de Transports de France.

Aux 579 M€ d’amendes, il faut ajouter les 129 M€ amendes forfaitaires majorées qui arrivent dans le tronc commun du paiement des amendes et qui sont réparties :

• à 53 % aux collectivités locales,

• à 47 % au désendettement de l’État.


Comment contester une infraction ?

La contestation d'une contravention suite à une infraction relevée par un radar est désormais possible :

- par mel, gratuitement, électroniquement

- par la Poste, aux frais du contrevenant, en recommandé, en envoyant le dossier au Centre national de traitement de Rennes (CNT).

Modalités

Pour contester une contravention par voie électronique, il suffit de se connecter au site internet de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions ( www.antai.fr  <http://www.antai.fr>) à la rubrique « Comment contester ».

Après avoir indiqué le numéro et la date de l'avis de contravention contesté, son nom de famille et le numéro d'immatriculation du véhicule concerné, l'usager accède aux trois formes de contestation possible proposées par le site :

1) véhicule vendu, cédé, volé, détruit ou ayant fait l'objet d'une usurpation de plaque d'immatriculation ;

2) conducteur autre que le propriétaire du véhicule au moment de l'infraction ;

3) autre motif qu'il faudra exposer par écrit.

Dans ces trois cas de figure, le site permet à l'usager concerné de transmettre les pièces justificatives demandées (certificat de vol ou de cession numérisé, nom du véritable conducteur au moment de l'infraction ou récit des circonstances justifiant la demande d'indulgence).

Après envoi, l'usager reçoit un accusé d'enregistrement téléchargeable et un courriel de confirmation.

La contestation d'une infraction est un droit inaliénable pour l'usager qui a toujours la possibilité d'un recours. Depuis leur installation, il y a maintenant douze ans, les radars ont fait diminuer la vitesse moyenne d'environ 10 km/h sur les routes françaises et sauvé des dizaines de milliers de vies.