Cérémonie de clôture des réunions d'initiative locale

À l’approche de la clôture du Grand Débat National dans le Pas-de-Calais, Fabien SUDRY, préfet du Pas-de-Calais, a mis à l’honneur ce mercredi 13 mars 2019, 17 exemples d’engagement, personnalités qui se sont mobilisés et illustrés dans la mise en œuvre de réunions publiques.

Fabien SUDRY s'est réjouit de la belle mobilisation dans cet exercice inédit du Grand Débat National. Grâce à l’engagement de tous autour d’Alain BESSAHA et de son équipe, chacun a pu s’exprimer au cours des 160 débats qui ont rassemblés près de 10 000 participants.

Il adresse à toutes celles et ceux qui ont contribué à la mise en œuvre du Grand Débat dans le Pas-de-Calais ses remerciements pour leur mobilisation dans cette démarche démocratique essentielle pour l’avenir de notre pays.

Quelques chiffres clés du Grand Débat National dans le Pas-de-Calais :

- 160 réunions publiques organisées
- 348 communes ont ouvert un cahier d’expression citoyenne, 40 personnes ont été volontaires pour animer des réunions
- 70 personnes se sont portés volontaires pour être garants
- 160 réunions ont rassemblé 10 000 participants
- l’équipe d’appui au référent départemental a été sollicitée plus de 500 fois
- 250 articles et reportages de la presse locale

Les engagements, personnalités mis à l’honneur :

- Ils ont approfondi la restitution de leur débat :

Tous les organisateurs devront transmettre le compte-rendu de leur réunion à la Mission du grand débat national avant le 18 mars. Parmi ceux qui y ont déjà procédé, certains se distinguent par la restitution approfondie et méthodique des débats.
28 particuliers ne relevant d’aucune organisation publique ou privée ont pris l’initiative d’organiser une réunion d’initiative locale en tant que simple citoyen désireux de contribuer au grand débat.
Renaud POMART, retraité et ancien chef d’entreprise, organisateur d’une réunion à Embry le 23 février, représente cet engagement.

- Ils ont pris part au grand débat :

De nombreux gilets jaunes et anciens gilets jaunes ont participé à des réunions d’initiative locale. Plusieurs d’entre eux ont pris l’initiative d’organiser leur propre réunion (Auchel, Inchy-en-Artois, Calonne-Ricouart, SaintLéonard…) Christophe LECLERCQ, ancien gilet jaune, organisateur de la réunion locale qui s’est tenue le 21 février au ciné-théâtre Aragon d’Auchel, représente cet engagement.

- Ils ont rendu le débat accessible à tous :

Plusieurs organisateurs ont souhaité rendre les débats accessibles à tous en proposant divers services : traduction du débat en langue des signes, mise à disposition d’une crèche, mise en place d’ateliers pour enfants (Arras, Beaurains…).
Pierre ANSART, maire de Beaurains, organisateur de la réunion locale du 28 février qui a proposé une traduction des échanges en langue des signes et
Plusieurs communes se sont rassemblées pour organiser une réunion locale et ainsi proposer à leurs concitoyens de faire valoir leurs idées dans le cadre du grand débat (Wimille, Conteville-lès-Boulogne, Pittefaux, Pernes-lès-Boulogne et Wimereux, Athies et Saint-Laurent-Blangy…).
Antoine LOGIE, maire de Wimille et co-organisateur d’une réunion locale qui s’est déroulée le 5 mars à la salle des fêtes de Wimille avec 5 communes, représente cet engagement.

- Ils ont rassemblé le plus de participants :

Plusieurs réunions locales ont rassemblé près de 100 participants (Saint-Omer, Roquetoire, Saint-Josse, Arras, Hardelot…).
Frédéric LETURQUE, maire d’Arras et organisateur de la réunion locale du 2 février ayant rassemblé près de 300 personnes, représente cet engagement.

- Ils ont facilité l’organisation de plusieurs réunions :

Certaines communes ont permis l’organisation de plusieurs réunions sur leur territoire en mettant à disposition une salle, du matériel, voire du personnel, à l’instar des villes de Bully-les-Mines, Arras, Mazingarbe, Boulogne-sur-Mer…
François LEMAIRE, maire de Bully-les-Mines, et facilitateur pour l’organisation de 6 réunions dans sa commune, représente cet engagement.

- Ils ont organisé leur débat de façon exemplaire :

Pour animer leur débat, plusieurs organisateurs ont souhaité recourir à des structures rodées aux méthodes d’animation de réunions (Communauté d’agglomération du Paysde-Saint-Omer, Communauté de communes du Pays de Lumbres...).
Eugénie RUCKEBUSCH, Julie VELAY et Antoine VERCRUYSSE de l’Agence d’urbanisme et de développement du Pays de Saint-Omer – Flandre Intérieure et animateurs de débats organisés dans le Pays de Saint-Omer et le Pays de Lumbres, représentent cet engagement.

- Ils ont organisé leur débat dans un lieu insolite :

Certains organisateurs ont tenu leurs réunions dans des lieux pour le moins inédits (ferme, estaminet, domicile, prison…).
Antoine PHELIPPEAU, responsable développement animation au sein du groupe Carré a organisé un débat le 6 mars à la ferme pilote de Gouy-sous-Bellonne, l’occasion de créer un échange entre des agriculteurs et des concitoyens du «grand public» autour de la transition agro-écologique et
Plusieurs organisateurs ont souhaité approfondir les thématiques mises au débat (Beuvrequen, Calonne-Ricouart, Boulogne-sur-Mer…).
Côme GIRSCHIG, étudiant à Sciences-Po Paris, spécialiste des questions environnementales et organisateur d’un débat qui s’est tenu le 9 mars au CCAS Centre communal d'action sociale de Boulogne-sur-Mer sur la thématique de la transition écologique et sociale, représente cet engagement.

- Ils ont donné de leur temps pour le grand débat :

110 personnes constituant le vivier d’animateurs et de garants autour du référent départemental pour le grand débat national ont été mobilisées pendant deux mois pour animer et garantir la bonne tenue des débats. Leur engagement représente 672 heures de bénévolat.
Nadine MAIGNAN, retraitée de l’Éducation nationale et actuellement intervenante départementale de la sécurité routière, garante de plusieurs réunions locales, représente cet engagement

- Ils ont persévéré :

Plusieurs organisateurs n’ont pas baissé les bras devant les difficultés rencontrées pour monter leur réunion (Herlincourt, Cambrin...).
Philippe ARMAND, maire d’Herlincourt et organisateur d’un débat qui a été reporté une fois faute de participants, représente cet engagement.

- Ils ont été les premiers à organiser une réunion locale :

La commune de Noyelles-les-Vermelles a été la première à organiser une réunion locale dans le Pas-de-Calais. Elle s’est tenue le 23 janvier et a permis à 25 personnes de s’exprimer sur les 4 thèmes du grand débat.
Plusieurs jeunes se sont emparés du grand débat en organisant des réunions locales dans leur établissement scolaire (lycée Gambetta-Carnot d’Arras, lycée Guy Mollet d’Arras, lycée Eugène Woillez de Montreuil-sur-Mer...).
Jérémy FACON, élève en terminale Économique et Social, vice-président du conseil de vie lycéenne du lycée Gambetta-Carnot d’Arras et organisateur du débat qui se tiendra dans son établissement le jeudi 14 mars, représente cet engagement.

- Ils organisé des débats dans les QPV :

Plusieurs membres des conseils citoyens ont pris l’initiative d’organiser des réunions locales dans les Quartiers Prioritaires Politique de la Ville (QPV) (Beuvry, Lens, Vendin-leVieil, Libercourt, Mazingarbe, Carvin…).
Brigitte MARCHANT, présidente du conseil citoyen de la Haute Voie à Libercourt et organisatrice de la réunion locale qui s’est tenue le 16 février dans la salle de l’Epinoy à Libercourt, représente cet engagement.

- Ils ont suscité les débats dans les «QPV» :

L’organisation de réunions locales a aussi pris forme dans les Quartiers Prioritaires Politique de la Ville (QPV) grâce au travail des 9 délégués du préfet qui ont informé les membres des conseils citoyens et les collectivités sur la possibilité d’y organiser des débats. Plusieurs d’entre eux ont assuré les rôles d’animateur ou de garant de ces réunions locales.
Karine NIVESSE, déléguée du préfet dans l’arrondissement de Béthune et garante de la réunion locale organisée par le Conseil Citoyen Renaissance sur la commune de Beuvry le 6 mars 2019, représente cet engagement.