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Mis à jour le 03/09/2019
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Face au nombre croissant de féminicides, Marlène SCHIAPPA, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, en charge de l’égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations, a annoncé l’ouverture, le 3 septembre 2019, d’un Grenelle consacré à la lutte contre les violences conjugales.

Fabien SUDRY, préfet du Pas-de-Calais et André LOURDELLE, Procureur près le Tribunal de Grande Instance (TGI) à Arras, ont souhaité, dès la mi-juillet 2019, organiser un Grenelle départemental contre les violences faites aux femmes, le 3 septembre 2019, à Arras.

Plus de 150 personnes issues du monde économique, sanitaire, judiciaire, associatif, institutionnel et des collectivités ont répondu présents à cette invitation afin de participer aux travaux puis à leur mise en œuvre.

Au cours de cette rencontre, différentes bonnes pratiques visant à mieux prendre en charge les victimes ont été présentées. 4 ateliers ont ensuite été ouverts :

  • Un atelier portant sur l’amélioration de la prise en charge des victimes ;
  • Un atelier portant sur l’articulation des différents professionnels (judiciaires, sanitaires, sociaux, économiques…) ;
  • Un atelier portant sur les mesures complémentaires à mettre en place dans le processus de prise en charge des auteurs (éviction du domicile, bracelet, responsabilisation…) ;
  • Un atelier portant sur les enfants victimes de violences conjugales.

Ces ateliers vont se décliner jusqu’au 12 novembre 2019. Ils devront aboutir à des propositions concrètes de mise en œuvre d’actions locales ou départementales. Ils constitueront des lieux de réflexion pour des propositions ambitieuses. Ils seront l’occasion de questionner nos modes de fonctionnement, de révéler nos failles et d’identifier nos forces. Les travaux menés au cours de ces ateliers seront restitués le 25 novembre 2019, lors de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Lors de la clôture de la matinée, le préfet du Pas-de-Calais a détaillé les prochains axes de travail : libération de la parole, formation des professionnels, amélioration du dispositif d’accueil et prévention.

Services de l’État, autorités judiciaires, collectivités et associations : tous les acteurs concernés sont pleinement mobilisés dans la lutte contre les violences conjugales.